Je suis très sincèrement et profondément navrée de ne plus vous avoir tenus informés depuis plusieurs mois. L’explication est toute simple : rien n’a avancé. Enfin, presque.
J’ai réussi, non sans mal, à me remettre sur le chapitre 10 d’Urgence Abyssale, il a même bien avancé en très peu de temps, mais je me retrouve de nouveau bloquée. Je vois à peu près où je veux vous emmener, mais certains chemins sont comme inaccessibles pour l’instant, quand bien même j’entrevois la suite. Un peu comme un tunnel en montagne où l’entrée serait bouchée mais dont la sortie s’écoule de façon fluide comme si les véhicules passaient à travers l’obstacle pour continuer leur trajectoire.
Est-ce que c’est ce que l’on appelle la page blanche ? Peut-être, je ne sais pas, de mon point de vue, c’est peut-être plus un manque de motivation de ma part. Est-ce que je suis moins motivée parce que ça fait un moment maintenant que ce récit est commencé ? Ou est-ce plus global sachant que cela fait plusieurs mois que j’ai de moins en moins confiance en moi pour tout ce que j’entreprends ? Est-ce que le problème vient uniquement et entièrement de moi ou d’ailleurs ? Après tout, je n’ai jamais vraiment été adepte de brider mon imagination en faisant ni en suivant un plan.
Un autre point qui explique peut-être ce blocage réside probablement dans la manière dont j’écris. Comme je l’ai déjà dit, je ne passe pas par un traitement de texte (Libre Office Writer par exemple), j’écris directement dans des fichiers au format Markdown qui sont ensuite compilés par Middleman pour le rendu sur Carnet. Ce qui veut donc dire que j’écris d’abord ces fichiers dans un éditeur de texte (Kate par exemple), ce qui leur donne un rendu brut, et je dois donc compiler le code source pour avoir un aperçu du rendu final. Ce qui alourdit du coup grandement le processus d’écriture, vous en conviendrez peut-être.
Mais du coup, est-ce que je ne me mets pas des bâtons dans les roues en procédant ainsi ? Est-ce qu’il ne vaudrait pas mieux que je commence d’abord par écrire sous Writer avant de mettre en Markdown ? Et est-ce que ce ne serait pas mieux pour avoir un texte plus accessible, malgré le temps que j’ai pu passer à essayer d’avoir un site à peu près accessible ? Est-ce que je ne me prends pas un peu trop la tête au final ?
Tant de questions qui vont et viennent dans ma tête depuis des mois et qui ne trouvent pas de réponse. Et pendant ce temps, rien n’avance et je procrastine de plus en plus. Quand est-ce que je vais réussir à finir un truc dans ma vie ? Quand ?
Booh! Ah non, pardon, ça c’est fini.
Je sais, je n’ai pas donné de signe de vie depuis mon dernier billet. Mais comme je vous l’avais déjà écrit, je croule sous la charge au niveau du boulot, en plus de la charge émotionnelle et psychologique que la période actuelle nous fait peser sur nos frêles épaules d’êtres humains. Mais je suis toujours là, derrière mon clavier et mes écrans.
Que dire sur les deux mois qui viennent de s’écouler et sur mes activités d’autrice amatrice ? Pas grand chose je pense, si ce n’est que j’ai enfin fini de mettre à jour tous les chapitres actuellement en ligne ! Je les ai relu, corrigé, revu, et reformulé au niveau de certains passages. J’ai même ajouté quelques détails descriptifs et scénaristiques que j’ai enfin réussi à faire sortir des limbes de ma matière grise. Par contre, pour celleux qui aiment les chiffres (en plus des lettres), je n’ai pas tenu le journal des différences au niveau des mots.
Je vais maintenant pouvoir continuer le chapitre suivant, qui est déjà commencé, et suivre le plan que je me suis jetée sur mon petit carnet. En prenant mon temps, au gré de mes motivations. Et non, je n’oublie pas le format EPUB, c’es toujours dans un coin de ma petite tête !
Prenez bien soins de vous et des vôtres. À bientôt !
C’est la rentrée !
J’espère que vous avez pu prendre un peu de repos durant les deux mois les plus calmes de l’année, enfin, il parait, parce que pour ma part, niveau boulot, je ne me suis pas vraiment arrêtée ! Sauf la semaine dernière, pour quelques jours de vacances, bien méritées !
Quelques mises à jour
Malgré tout, j’ai tout de même pu mettre à jour les chapitres II, III et IV ! Et non, pas pendant mes congés, même pas honte !
Si j’en juge par mon carnet de notes et ma mémoire, quoi que défaillante ces dernières semaines, les changements sont les suivants :
- Chapitre II : des corrections de fautes et quelques descriptions ajoutées, ce qui fait un total de 2 531 mots contre 2 379 précédemment ;
- Chapitre III : quelques descriptions de scènes revues et un point de détail qui paraissait venir comme un cheveu sur la soupe a été revu pour qu’il paraisse plus naturel, soit un total de 3 032 mots contre 2 964 mots précédemment ;
- Chapitre IV : essentiellement des corrections de fautes, j’avais noté de "revoir certains points qui semblent confus", mais je ne me souviens plus de ce qui a été ajouté pour me retrouver avec 2 423 mots contre 2 406 mots précédemment.
Plusieurs fois sur la comète…
Je ne vais pas continuer de tirer des plans sur la comète je pense. Je vais faire les choses à mon rythme, comme elles viennent, comme j’en ai envie.
Je ne veux plus culpabiliser et me bloquer de ne pas réussir à faire ou à avancer des choses.
Est-ce que je souhaite toujours pouvoir proposer des versions EPUB et PDF de mes écrits ? Oui.
Est-ce que je veux me mettre la pression sur les moyens d’y arriver ? Non.
Est-ce que j’en ai les compétences ? Très certainement, mais il faut aussi que je pense à moi et que j’arrête de me mettre la rate au court bouillon à chaque fois que je pense à ce que je n’ai pas fait alors que je voulais le faire.
Ça viendra quand ça viendra, et ce sera très bien comme ça !
Mes écrits sont sous Licence Art Libre, c’est mon choix depuis le départ et ça le restera. Je ne renonce pas à mes rêves d’autrice et j’espère, un jour, réussir à vous faire rêver aussi.
Prenez bien soins de vous et des vôtres. Je vous dis à bientôt !
La mise à jour
Incroyable mais vrai ! Je viens de mettre à jour le prologue et le premier chapitre d’Urgence Abyssale !
Des ajouts ont été faits, quelques explications étaient manquantes, des corrections ont également été apportées. J’ai également ajouté des descriptions de personnages, et c’est loin d’être évident pour moi, de manière générale, alors avec des créatures que l’on invente, essayez d’imaginer la difficulté.
Si j’en juge par ce précédent billet, l’augmentation est assez conséquente :
- Prologue : 2 571 mots (+852)
- Chapitre I : 2 000 mots (+670)
Pour le chapitre I, néanmoins, je ne suis pas très sûre de la partie qui cherche à expliquer le but de l’école. Je n’arrive pas à savoir si je la trouve bancale ou si elle fait redite par rapport au prologue. N’hésitez surtout pas à me faire part de vos avis, critiques ou suggestions en commentaires ! (En prime, ça me changera des bots.)
La suite ?
Dans un premier temps je vais regarder pour générer un fichier PDF, LaTeX et/ou EPUB depuis le fichier MarkDown. Pour donner une idée de la tête des fichiers qui sont utilisés, pour celleux qui connaissent un peu le principe des générateurs de sites statiques, voici à quoi ressemblent les premières lignes du chapitre I :
---
roman: urgence_abyssale
title: Urgence abyssale
chapter: Chapitre I
subtitle: Spéciste !
creationdate: 02/11/2018
updatedate: 26/07/2020
next: chapitre02
next_chapter: Chapitre II
next_subtitle: Premier contact
previous: prologue
previous_chapter: Prologue
previous_subtitle:
pdf:
---
« Hé « bizu » ! On t’a pas vu en cours c’matin !
T’étais encore en train de pioncer ?
— Ho ça va, fous-lui la paix. Et arrête de l’appeler comme ça. »
En soit, cela n’a rien de très compliqué, mais il va tout de même falloir que je scripte un peu tout ça pour avoir un format facilement exportable et convertissable. Vu la longueur actuelle du récit, et sachant qu’il y a encore plein de choses à raconter, à imaginer et à découvrir, j’aime autant vous dire que si je dois convertir chaque chapitre à la main, je suis découragée d’avance !
Bref, j’ai encore du pain sur la planche. Mais je suis, semble-t-il, relancée !
On ne peut pas dire que ce mois de mars aura été le plus productif côté créativité. C’est même tout le contraire ! Je n’ai absolument pas vu défiler le mois, courant à droite et à gauche pour trouver des solutions pour que tous les collègues puissent travailler à distance, comme beaucoup de personnes dernièrement. Du coup, ce récapitulatif sera sommes toutes assez court.
Ce que je n’ai pas fait
Je n’ai très franchement pas avancé du tout sur Urgence Abyssale. L’urgence sanitaire actuelle m’a pompé bien plus d’énergie et de créativité que je ne l’aurai pensé, du coup j’ai dû garder le peu que j’avais encore à disposition pour me consacrer, entre deux lectures d’information angoissante, à mes tâches professionnelles. Ce n’est que partie remise, et j’espère trouver un second souffle en avril !
Refonte du blog ou pas ?
J’ai commencé à regarder comment fonctionne Jekyll. Et au moment où je me suis posée la question de savoir comment j’allais bien pouvoir importer les billets actuels, une personne a proposé un importeur pour PluXML vers Jekyll ! Et l’importeur est officiellement supporté dans la branche principale du projet !
Bon, là aussi, je n’ai pas pu avancer beaucoup plus, pour les mêmes raisons que dans le point précédent.
Et l’écriture (en général) dans tout ça ?
J’ai peu d’inspiration, mais le défi d’écrit hebdomadaire lancé sur Mastodon me remotive un peu. J’ai même réussi à écrire une petite nouvelle, sans prétention, et elle est disponible aussi bien sur le blog que dans mon Carnet d’écriture. C’est petit, mais ça reste un récit, et donc un progrès de plus pour moi ! J’ai même essayé de faire un effort de description, ce qui est encore mon point faible…
Allez, on essaie de se remettre en forme, peut-être que j’aurai un peu plus d’énergie ce week-end. Après tout, j’ai la chance de ne pas avoir, à ma connaissance, de proche malade, ou pire, depuis le début de la pandémie.
Prenez bien soin de vous et des vôtres !
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