Le titre de ce billet vous aura sûrement interpellé, c'était un peu le but. Je ne vais pas vous mentir plus longtemps : je soufre d'un assez fort syndrome de l'Imposteur.
Comment je vis mon syndrome ?
Assez difficilement, aussi bien professionnellement que personnellement, et même dans mes activités de loisir, comme quand je me glisse dans ma peau d'Ambre. Mais aujourd'hui, sur cet espace, je ne suis plus X, je suis Ambre.
Je suis une aspirante autrice amatrice qui se bat contre son petit démon noir, cette petite voix tapie dans l'ombre qui me murmure que je ne suis pas faite pour écrire, que je ne peux qu'échouer et perdre mon temps. La preuve c'est que je n'arrive pas toujours à mettre sur le papier ce que j'ai en tête, c'est donc bien que je ne suis pas faite pour ça !
Et si ce que j'écris était juste mauvais ? Et que ça n'intéresse de toute façon personne ? Ou au contraire, si ça plaît mais que j'ai une panne d'inspiration ou un blocage ? Est-ce que je ne risque pas de décevoir des gens ? Est-ce que je ne vais pas m'attirer des quolibets et autres moqueries ?
Toutes ces questions, elles me viennent par vague, et pas toujours au moment où je m'y attend le plus. Alors, forcément, c'est nocif, très nocif. Le moral est au plus bas. La productivité en prend un coup. La créativité est au point mort. Et rien n'avance. Et moins les choses avancent, et plus je culpabilise, et plus mon petit démon ricane dans son coin et continue de me piquer avec sa tige. C'est un cercle vicieux contre lequel il est difficile de se battre seul(e).
Comment je surmonte ce galopin ?
Avec le support de ma moitié et son soutien indéfectible quand elle voit que ça ne va pas, quand elle voit que je n'arrive pas à avancer alors que j'essaie, elle est toujours là pour me soutenir à sa façon.
Avec le soutien de mes amis aussi, même si c'est pour ma personne en dehors d'Ambre, ils me sont d'un soutien inespéré et inattendu. Très peu d'entre eux sont au courant de cette partie de ma vie, c'est un peu mon petit jardin secret, en grande partie à cause de ce chenapan. Ceux qui me connaissent sous ma véritable identité et parfois sous cette identité m'encouragent et me soutiennent, grâce à eux les moments sombres sont un peu plus gais et je peux avancer un peu.
Une phrase après l'autre. Un paragraphe par-ci, un paragraphe par-là. Un sourire sincère d'un ami ou de la personne que j'aime lorsque je parle des idées que j'ai en tête pour mes écrits, et voilà que l'affreux garnement s'en va bouder dans son coin, attendant patiemment de pouvoir ressortir, tel un diable surgissant de sa boîte. Mais pendant ce temps, j'ai gagné en confiance en moi. Et ses attaques passent plus vite sur ma psyché. Même si certains jours sont plus durs que d'autres.
Est-ce que j'envisage une thérapie ?
Je ne sais pas. C'est une idée qui m'a déjà traversé l'esprit, notamment dans mes moments de déprime hivernale. C'est un combat qui sera long et difficile à gagner, mais je sais que ce syndrome fait aussi que je suis celle que je suis aujourd'hui. Alors même s'il me fait du mal, peut-être que j'ai aussi un peu peur de me faire aider à l'exorciser complètement…
Peur de prendre la grosse tête. Peur de ne plus chercher à dépasser mes limites. Peur de préférer rester dans ma zone de confort. Parce que c'est aussi ça qui fait ma force, inconsciemment. Les gens qui me connaissent savent que je suis quelqu'un d'obstinée, pour ne pas dire têtue et butée. Aussi je vais sans doute pleurer dans mon coin, ronger mon frein pendant des jours, piquer une crise de nerfs, mais au bout d'un moment je vais revenir en disant : « C'est n'importe quoi ça ! Je peux faire au moins aussi bien, et même mieux ! ». Et réussir !
Alors oui, je suis une imposteuse, mais je grandis, je me soigne à l'imposture, et peut-être qu'un jour j'aurais suffisamment confiance en moi pour ne plus écouter cette petite voix comme un oiseau de mauvais augure, mais plutôt comme un signe d'encouragement à me dépasser.
En tant que personne peu sociale et avec des difficultés à exprimer le fond de ma pensée, le choix des mots est souvent difficile. Je sais ce que je veux dire, mais je ne sais pas comment l'amener.
En tant que personne de tempérament anxieux, j'ai souvent du mal à m'imposer dans une conversation, dans un contexte ou dans un milieu. Même auprès de gens que je connais. Très souvent ce sont les mots qui ont du mal à sortir.
Est-ce que si j'emploie ce mot, ça ne va pas déformer mes propos et ce que je veux dire ? Est-ce que si j'utilise cette expression, la personne va comprendre où je veux en venir ? Est-ce que ce que je m'apprête à dire ne va pas brusquer ni blesser mon entourage ?
Du coup, souvent je ne dis rien. Je me contente d'écouter, observer. Et parfois je dis des choses, pas trop insensées je crois. Et les gens s'amusent parfois de mes maladresses, comme quand j'emploie un mot pour un autre, ce qui m'arrive régulièrement à l'oral, encore plus avec la fatigue ou le stress. Certains semblent aussi rester un peu sur leur faim parce que j'ai fini de dire ce que j'avais à dire mais que je n'ai pas envie d'entrer plus dans la conversation, allant parfois jusqu'à me braquer si la personne insiste.
Le choix des mots m'est plus facile à l'écrit, même si parfois je butte, je bloque et je trébuche. Dans mes histoires que je me raconte, et que je transcris, je suis souvent bloquée sur un point de détail du récit. Ce n'est pas que je ne sais pas où je veux aller, souvent je visualise la scène suivante, je sais où je veux amener mes personnages, c'est que je ne sais pas comment le formuler correctement.
Cette semaine, pour Urgence Abyssale, je suis « bloquée » sur un choix de mot plus soutenu dans un contexte particulier. Grâce à Mastodon, vous avez été plusieurs à me faire des suggestions, à essayer de m'aider à dérouler cette bobine de lettres qui refuse, encore un peu, de céder totalement, je vous en suis vraiment reconnaissante. La conversation en question, si vous ne voyez pas de quoi je parle, est accessible sur le lien suivant : https://framapiaf.org/@anebuleuse/101692468780925317
Voici la phrase sur laquelle je buttais, et même si je ne suis pas encore pleinement satisfaite (spoil : je ne le suis jamais de toute façon…), je pense qu'elle exprime mieux ce que mon personnage cherche à faire passer comme message :
— Nous, Abysséens, existons et sillonons les mers et les océans depuis des millénaires, à l'instar de vous, Humains, qui existez et foulez les continents et les îles depuis des millénaires.
Oui, parfois je suis bloquée, mes pensées tournent souvent plus vite que mes doigts ou ma langue, du coup c'est un peu difficile, pour moi, de m'exprimer quand j'ai tout qui se bouscule et qui veut sortir en même temps, pèle mêle. Mais avec le temps, l'expérience, et votre soutien, je sais que je vais y arriver !
Mais pour ça, je dois arriver à bien choisir mes mots.
Peut-être connaissez-vous l'expression « tourner la page » qui est souvent utilisée quand il arrive certains événements dans la vie d'une personne. En voici la définition que donne le site internet expressio.fr :
Vous avez certainement déjà lu un livre d'histoire, ouvrage qui détaille des périodes passées.
C'est par allusion à un tel livre que, depuis le tout début du XIXe siècle, une « page d'histoire » puis « une page » est une métaphore qui désigne une période de la vie d'un individu, d'un groupe ou d'un pays (même si, dans la réalité, une telle période est plus souvent décrite sur plusieurs pages imprimées que sur une seule).
Si la 'page' correspond ainsi à une tranche de vie, quoi de plus simple, pour passer à la tranche suivante, que de tourner la page, comme on tourne celle d'un livre pour en continuer la lecture, ce qui a l'avantage de cacher le contenu de la précédente, nouvelle métaphore qui marque la volonté d'oublier le contenu de la 'page' précédente ?
Tourner une page à chaque étape de sa vie, c'est merveilleux, non ? Mais encore faut-il pouvoir y arriver…
Durant des années je n'ai été que l'ombre de moi-même, cachant mes souffrances à mes proches qui ne les comprenaient pas, les minimisant aussi quand j'essayais d'exprimer mon mal-être, me mentant également en n'étant pas capable de saisir la méchanceté dans l'intention de mes camarades de classe. Mais qu'y pouvais-je ? Je n'étais qu'une enfant qui ne comprenait pas, et ne comprendra peut-être jamais, le monde qui l'entoure.
Et puis, un jour, j'ai pu tourner cette page. Toujours seule, armée de mon courage et de mes parents qui me poussaient au cul pour que je réussisse. Ce jour-là j'ai décroché le baccalauréat. Des portes se sont miraculeusement ouvertes à moi, le vilain petit canard, toujours le jouet de sales gosses au comportement malsain qui passaient entre les gouttes. J'ai pu commencer des études supérieures. Du fait de mon isolement social étant gamine, j'ai fait énormément d'erreurs d'interaction sociales. Je n'ai pas appris les codes sociaux. Je n'ai appris qu'à rester à ma place et à me taire pour éviter les brimades. Des erreurs d'interaction sociales, j'en ferais sûrement toute ma vie. Je pense savoir qu'elle est leur origine, mais cette page s'étant en partie tournée, j'espère toujours pouvoir me relever et aller de l'avant.
Un autre jour, une autre page qui se tourne. J'ai fini mes études, décroché un beau diplôme flambant neuf. Je découvre le monde du travail et je suis amenée à quitter ma ville natale, avec un peu le regret de m'éloigner des rares amis que j'y ai encore, et une perspective de soulagement de pouvoir enfin voler de mes propres ailes. Au cours de mon premier emploi, j'apprends la rigueur de mon métier, les us et coutumes inhérents. Dans cette nouvelle ville, je découvre de nouveaux lieux, de nouvelles personnes. Mais surtout, j'apprends à me faire confiance. À laisser de la distance avec ma première page. Cette page ne sera peut-être jamais définitivement tournée, toujours présente dans un coin de ma psyché, tel un oiseau de mauvais augure, mais il faut aussi que je l'accepte. Même s'il s'agit d'une période trouble, sombre et difficile de mon existence qui me hantera toute ma vie, elle fait partie de qui, et de ce que, je suis. Le jour où je l'aurais acceptée, peut-être que cette page restera tournée sans se rouvrir.
Une nouvelle année commence pour moi, où je tourne une nouvelle page. J'ai enfin ouvert mon cœur à la personne que j'aime et nous partageons maintenant nos vies, nos livres, avec leurs différentes pages. Petit à petit, nous tournons de nouvelles pages, dans notre vie commune. Nous ne savons pas quand ce livre se terminera, mais en attendant, nous avons décidé d'en savourer chaque instant, chaque mot qui constitue ses pages qui s'écrivent sous nos yeux.
Parce que la vie est un livre.
Récemment, un message est passé sur le réseau Twitter et m'a fait hérisser les poils. Ce tweet parlait des gens qui croient plus à l'homéopathie qu'aux vaccins. Depuis quand du sucre va-t-il renforcer votre système immunitaire pour lutter contre le tétanos, par exemple ? Et chaque jour m'apporte son lot de « non mais les gens sont-il sérieux ? ».
Sur le plan scientifique
Nous sommes donc au XXIème siècle et nous avons une recrudescence de croyance, qui défie la science. Les gens ont une telle peur des Sciences, sûrement plus par méconnaissance que par bêtise, qu'ils préférent croire que du sucre va les guérir du cancer. Autant je ne remets pas en cause le côté bénéfique de l'effet placébo de l'homéopathie dans certains cas, autant la prôner comme produit miracle et naturel, je suis plus que dubitative. Le curare est naturel, ce n'est pas pour autant que je vais en prendre pour soigner mes insomnies !
Par le passé, ce qui faisait office de produit homéopathique, c'était la religion, donc la croyance. Une migraine ? Une prière. Hop ! Même aller voir le curé du village pour ne serait-ce que parler (pour rappel c'est un confident qui n'a pas le droit déontologique de divulguer ce que ses ouailles lui confie) ça a déjà des effets positifs. Et, devinez quoi ? Les gens continuent d'aller voir des personnes à qui confier leurs plus noirs secrets ou leurs plus grandes peurs, ce sont les psys qui remplacent de plus en plus le curé du village. Et une part d'entre eux sont médecins, donc scientifiques.
Parlons des gens qui vont consulter des psys. Non, ces gens ne sont pas des « fous ». Ce sont des personnes qui peuvent avoir des difficultés à un moment donné (une séparation difficile, un licenciement abusif, un décés brutal…) ou qui sont malades. La folie, telle qu'on l'entend dans l'imaginaire collectif, n'existe pas. Je ne suis pas spécialiste de la chose, loin de là, mais la plupart des maladies sont expliquées par la neurologie et la génétique, certaines d'entre elles sont carrément multifactorielles. Et ça fait parti des handicaps. Et culpabiliser les gens d'aller voir un psy c'est juste contre productif au possible ! À moins que vous ne vouliez assumer la responsabilité de leurs actes ?
De plus en plus de gens ressortent des « on m'a dit que » ou des « je suis persuadé·e que » quand il est question des vaccins. Et curieusement, c'est toujours les mêmes sujets qui ressortent.
— On m'a dit que les vaccins peuvent donner une sclérose en plaques !
— Je suis persuadé que mon fils est autiste à cause d'un vaccin.
— J'ai perdu mon bébé à cause d'un vaccin, je n'ai pas de preuve, mais c'est vrai.
Ce n'est pas sérieux, si ? Les gens ont donc si peu de connaissances scientifiques de base ? Les gens préfèrent mettre en danger leur progéniture ou des gens immumodéprimés parce qu'il existerait un risque non prouvé de danger lié à la vaccination ? C'est une question de santé publique, vous n'êtes pas tout seul sur Terre, bon sang de bois ! Et ne venez pas pleurer si votre gosse a contracté les oreillons et qu'il en est mort si en plus vous ne l'avez pas vacciné…
Quant au bébé qui décéde suite à un vaccin, c'est tragique, c'est sûr, mais là non plus aucune preuve n'est avéré, sinon il y aurait bien plus de décès de nourissons suite à la vaccination. Pour rappel, la mort subite du nourrisson n'est pas une légende et est encore et toujours un sujet de recherche médicale. On ne sait pas ce qui provoque ça, mais ça fait bien longtemps que les vaccins ont été éliminés de la liste des suspects !
Sur l'anonymat sur internet
Depuis une dizaine de jours, au moins, l'État français est vent debout contre l'anonymat. Sauf si vous vivez reclus au fond de votre grotte, vous en avez certainement entendu parler.
Sauf que c'est une fausse solution aux problèmes évoqués. Et quand on creuse un peu plus, on se rend compte que des gens ne font pas la différence entre l'anonymat et le pseudonymat. C'est un message négatif envoyé à de nombreuses personnes, dont les artistes, qui utilisent un nom de plume, ou des inconnus qui usent d'un pseudonyme pour protéger leur vie privée.
Que dire de gens comme Maître Eolas ou Zythom qui s'expriment sous pseudonyme pour se protéger et protéger leur famille tout en permettant aux gens de se faire une idée du métier d'avocat ou d'expert informatique judiciaire ? Doivent-ils renoncer à s'exprimer, à évacuer, sous prétexte qu'ils ne peuvent plus utiliser de pseudonyme ? Est-ce que, en tant qu'autrice, et utilisant un nom de plume, un peu comme un bouclier pour me donner du courage pour m'exprimer et créer, je dois divulguer mon identité réelle au tout venant, au risque de ne plus avoir envie d'écrire de peur d'être moquée par mon entourage ou mes collègues ?
Les techniciens informatiques savent parfaitement qu'il est difficile d'être totalement anonyme sur internet, d'autant plus sur les réseaux sociaux. Il est très facile même de faire des recoupements d'informations. À moins d'être très prudent et de bien tout cloisonner, il est difficile d'être totalement anonyme. De plus, les administrateurs des réseaux sociaux comme Twitter ou Facebook sont tenus, légalement, de fournir les informations qu'ils ont sur leurs utilisateurs à partir du moment où la justice en fait la demande.
Depuis quand les gens ont-ils peur des anonymes, surtout sur internet, au point de vouloir interdire le pseudonymat en ligne ? Le pseudonymat existe depuis des siècles. De nombreux artistes et détracteurs ont commencé à se faire connaître sous pseudonyme. La République s'en est toujours remise ! L'Humanité ne s'est pas écroulée !
Sur le sens critique
De plus en plus de journaux douteux apparaissent. Les gens ne font plus confiance aux « journaleux », pour reprendre cet immonde terme qui foisonne de plus en plus. Mais les journaux douteux donnent des « informations » qui vont dans le sens de leurs croyances, alors ils lisent ces journaux. Parce que ce sont de « vrais » journaux. Et même si l'information est douteuse. Même si ce qui est écrit est un mensonge pur et dur. C'est écrit dans un bon journal qui dit la même chose qu'eux, c'est donc forcément vrai. Et surtout, il ne faut pas croire les journaux traditionnels, en plus ils sont payants, ils sont donc forcément à la solde du gouvernement.
Mais vous avez fait quoi de votre sens de la critique ? Qu'avez-vous fait de votre notion du discernement ? Depuis quand un journal satirique, qui affiche en grand, en gras, et en rouge dans son entête que tout ce qu'il publie est faux, est à prendre au pied de la lettre ? Depuis quand est-ce que vous gobez tout ce qu'on vous raconte sans même vous poser ne serait-ce que la question : est-ce que c'est vrai ?
Pour avoir un minimum de sens critique, il faut un minimum de culture générale. Vous avez pourtant bien tous été à l'École, sauf cas exceptionnels, non ? On vous a pourtant bien appris à faire des exposés sur des sujets que vous ne connaissiez pas, et donc à faire des recherches, même simples, à en extraire de l'information, à l'agréger, à la recouper, et à vous demander si ce que vous avez lu est véridique et vérifiable ou non ? Alors vous attendez quoi pour l'utiliser au lieu de sortir des « il paraît que » ou « dans X ils disent que » ?
Est-ce que le monde est sérieux ?
Aujourd'hui est un grand jour ! J'ai enfin trouvé le titre du roman que j'ai commencé au cours du défi NaNoWriMo 2018 ! Je n'ai certes pas beaucoup pu avancer sur l'intrigue et les différents chapitres, mais voilà une grosse épine retirée de mon pied !
Génèse
Au départ il s'agissait d'une idée d'histoire courte que j'avais en tête. Lorsque j'avais commencé le défi, j'ai même pensé que le but était d'écrire une nouvelle, je vous en ai même parlé dans un précédent billet.
J'avais imaginé un jeune humanoïde à tête de poisson dans une salle de classe sous-marine qui s'ennuie, qui ignore encore qu'il va devenir un grand diplomate, meilleur représentant de son peuple, auprès des humains. Un peu souffre-douleur aussi, parce que considéré comme « anormal » par ses pairs du fait de ses origines mi-humaines.
Synopsis
La Terre est de plus en plus polluée.
Les Humains, en cherchant à toujours produire davantage, ont pratiquement épuisé les ressources disponibles, leur consommation de masse et leur production énergétique a entraîné un changement climatique qui se fait de plus en plus rapide. Les espèces animales et végétales sont autant menacées d'extinction que l'humanité toute entière.
Les abysséens, jusque là silencieux, ont conscience du danger imminent qui les menace directement. Ils savent que si rien n'est fait dans les plus brefs délais, ils sont aussi condamnés, du fait de la pollution mondiale.
Est-ce qu'une collaboration entre les deux espèces pourrait arrêter, si ce n'est inverser, le processus déjà en cours ? Et si la rencontre ne faisait qu'empirer la situation ?
Les personnages
Je reviendrais dans différents billets qui seront plus dédiés à la présentation des personnages, un billet par personnage.
Bien sûr, avant de pouvoir en parler, je dois d'abord les développer davantage, les étoffer un peu, mais je suis persuadée qu'ils nous plairont ! Parce que oui, je vous inclus aussi dedans.
Évidemment il faut que l'histoire et les personnages me plaisent, mais si les personnes qui liront ce que je publierais ne sont pas satisfaites —il y en aura—, je vais probablement être un peu déçue. Mais peut-être que je suis parfois trop exigeante ?
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