La nébuleuse d'Ambre

Bienvenue dans mon Univers

Refonte du carnet d’écriture

Rédigé par Ambre Nébuleuse Aucun commentaire
Classé dans : Babillage Mots clés : écriture, remaniement, organisation

On dirait presque que c’est Noël avant l’heure !

Je viens de refondre intégralement l’affichage de mon carnet d’écriture. Il est beaucoup moins jaune, plus sobre, et aussi, probablement plus adapté à la lecture sur écran.

Je n’ai pas encore eu le temps de me replonger dans la réécriture, je voulais avant tout que vous ayez un espace de lecture qui soit agréable et, autant que faire ce peu, accessible. Je n’ai pu tester la refonte graphique que sur Mozilla Firefox, aussi n’hésitez pas à me dire ce qui ne va pas !

Je tiens à remercier Goofy, pour sa relecture attentive des captures d’écran que j’avais pouetté, et Maiwann pour ses bons conseils pour améliorer le rendu final. Je suis toujours à l’écoute de quelques modifications à apporter si nécessaire !

J’en ai également profité pour vous mettre les sources au format ODT pour les premières nouvelles, dans leur état actuel. Comme dit dans un précédent billet, La Spiritiste est en cours de reprise, pour l’améliorer et l’amplifier, ce qui est une victoire pour moi : cela signifie que j’ai mûri et progressé pour l’écriture ! Du moins je l’espère…

Je vous souhaite une agréable visite sur cette nouvelle version. N’hésitez pas à signaler tout problème de navigation ou d’accès, il se peut que tout n’ai pas été correctement revu !

Écrire, écrire, écrire…

Rédigé par Ambre Nébuleuse 1 commentaire
Classé dans : Babillage Mots clés : ambre, doutes, écriture, syndrome de l'imposteur

Quand tout ce sera effondré autour de moi, quand toute ma famille et tous mes amis ne seront plus là, aurais-je encore la force de coucher sur le papier mes craintes et mes peurs, mes joies et mes peines, mes victoires et mes échecs ?

Pourquoi ai-je toujours cette petite voix qui me dit d'écrire, même quand l'envie n'est pas là, quand je doute, quand ce que j'écris me paraît fade, pauvre, insipide, sans nuance, sans talent ? Car, il faut bien le dire, du talent, je n'en ai pas.

D'ailleurs, qui a du talent ? Picasso avait-il du talent ? Dali avait-il du talent ? Balzac avait-il du talent ? Ou avaient-ils tous énormément travaillé ? Plus je laisse filer mon stylo, au fil des rails avalés par le métro qui me ramène chez moi, plus je me rends compte que je n'ai cité aucune femme dans mes questions. Est-ce parce qu'elles ont moins de talent, et donc valent moins la peine d'être étudiées ? Les jeunes générations étudient-elles plus de femmes qu'avant ?

Est-ce qu'un jour je me ferai assez confiance pour reprendre l'écriture ? Est-ce qu'un jour je me sentirai assez légitime pour aller vers les autres et plus seulement me cacher derrière un nom de plume ? Est-ce qu'un jour j'aurai le courage de dire « Hey ! Vous savez Ambre Nébuleuse ? Et bien c'est moi ! » ? Ou est-ce que ce jour-là ce sera mal interprété, pris comme de la prétention ? Alors que je n'ai pas de talent. Je ne travaille pas plus que ça l'écriture. Pour l'instant, je me contente de jeter mes idées sur le papier, attendant le jour où, peut-être, je relirai mes textes, les reprendrai, les réécrirai complètement.

Écrire, j'en ai l'envie, presque comme un besoin qui gronde, gronde, gronde et résonne au fond de moi.

Mais écrire, sans formation, ni talent, juste en comptant sur une imagination qui fluctue au gré de mes humeurs, baignant mes nuits de rêves comme de cauchemars, est-ce vraiment une bonne chose ? Est-ce vraiment de ça que j'ai besoin pour me sentir vivre ? Est-ce que je pourrai un jour me passer de ce besoin sourd ? Ce besoin impérieux, vital, de m'échapper de la noirceur du monde qui m'entoure, par le truchement de mon imagination ?

Cette imagination qui me suit depuis des dizaines d'année et ne me quitte pas, s'éteignant un peu quand je suis au plus mal, est-elle vitale ? Le jour où mon imagination ce sera tue pour toujours, que me restera-t-il pour faire face à mes ténèbres ? Est-ce que cela sera le moment, pour moi, de partir ?

Petit point de réflexion technique

Rédigé par Ambre Nébuleuse 2 commentaires
Classé dans : Babillage Mots clés : organisation, écriture, technique

Comme vous le savez, parce que j'en ai déjà parlé dans un précédent billet, j'ai des problèmes d'organisations. Depuis, j'ai réussi à mieux m'organiser. J'ai abandonné l'idée d'utiliser Bibisco, non pas que l'outil ne soit pas bon, mais plutôt qu'il ne me convient pas pour mon usage actuel. J'ai commencé à tout réorganiser et republier, pour mes différents écrits, sur un site dédié, à cette adresse : https://carnet.lanebuleusedambre.fr/

C'est génial, c'est super, j'ai pu bien avancer, me direz-vous. Mais ça ne suffit pas et je commence à atteindre certaines limites de ce système. Je vais tâcher de vous expliquer, concrètement, ce qui me bloque.

Comment est-ce que j'alimente mon carnet ?

Si vous êtes déjà allé voir le site que je vous ai indiqué plus haut, vous pouvez voir que je l'ai construit en utilisant middleman. C'est un outil développé en langage Ruby qui permet de faire des sites statiques. Chacun des écrits, nouvelle ou roman, que vous pouvez lire sur mon carnet, a d'abord été rédigé dans un format MarkDown, avant d'être interprété par le moteur de middleman pour la génération de la page web.

(Je vous épargne les explications techniques de comment ça marche, si vous voulez en savoir plus, je ne peux que vous inviter à lire la documentation de l'outil, voire à venir en discuter sur Mastodon.)

L'avantage de cette méthode, c'est que je peux rédiger de n'importe où, à partir du moment où j'ai une connexion internet et un accès à un dépôt git. Il me suffit donc, depuis un navigateur, ou depuis une autre de mes machines, d'accéder à la dernière version du dépôt et d'écrire. Une fois que j'estime que le texte est dans une version suffisamment avancé, je n'ai plus qu'à compiler pour générer une nouvelle version du site avec le texte à jour.

Où est-ce que ça coince ?

J'ai commencé à rencontrer des difficultés au moment où j'ai voulu générer une version en PDF, pour commencer, puis en EPUB, de l'état d'avancement actuel d'Urgence Abyssale. J'ai pu générer le PDF en copiant-collant le texte original, depuis les fichiers en MarkDown, dans des fichiers TeX. Puis, à partir des fichiers TeX, j'ai pu générer un EPUB, en galérant un peu à prendre Calibre en main pour corriger deux trois trucs, comme la mise en forme des alinéas. Et ça marche. À peu près.

Mais je ne peux pas me permettre de batailler avec trois ou quatre formats de fichiers différents. Tout simplement parce que cela veut dire qu'à chaque fois que j'aurai une modification à faire sur un chapitre ou une nouvelle, je devrai la reporter sur les autres formats ! Autant vous dire que, même si l'exercice d'écriture me plaît, devoir corriger en parallèle quatre fichiers différents pour la moindre coquille, ça me dépite rien que d'y penser !

Quelles solutions ?

L'autre question que je me pose c'est, si un jour j'envisage l'auto-édition (laissez-moi rêver !), est-ce qu'il faut que je prépare un type de format spécifique ? Est-ce qu'il existe des outils ou des méthodes à suivre, ou est-ce que chacun fait comme il veut ou peut ? Est-ce que les dialogues doivent être dans une sémantique particulière comme des listes ?

Cette dernière question peut paraître bizarre, ou étrange, mais c'est une question qui m'a été posée par une personne qui travaille dans l'informatique, et pour qui un dialogue n'est en fait qu'une liste de répliques. Jusqu'à présent je me contente d'utiliser les tirets cadratins, mais maintenant je ne sais pas, je ne sais plus. Tout se bouscule et s'embrouille dans ma tête !

Une piste que j'ai commencé à explorer, mais qui peut être longue à mettre en place de prime abord, c'est de travailler sur des fichiers au format XML, puis d'utiliser XSL pour avoir le rendu dans les différents formats souhaités. Mais pour ça, il faut que j'arrive à prendre le temps, que je n'ai pas toujours, pour réussir à me dépatouiller de certains points techniques sur lesquels je bute, comme la vérification de la validité du document XML avec XSD.

Je vous ai perdu ? C'est normal, toutes mes excuses. Je suis moi-même un peu perdue et j'envisage de m'arracher les neurones à la main pour pouvoir les gratter plus efficacement…

Si vous avez des suggestions à me proposer pour résoudre cet épineux problème, je suis toute ouïe !

Urgence Abyssale : le chapitre 9 (premier jet) est sorti !

Rédigé par Ambre Nébuleuse Aucun commentaire
Classé dans : Roman Mots clés : écriture, fiction, roman, urgence abyssale

Ô mes aïeux ! Un deuxième billet dans la même semaine ? Mais que se passe-t-il ? Ah oui, j'ai continué… « Urgence Abyssale » !

Je n'ai pas abandonné ce projet ! Je continue d'avancer, à un rythme plus calme et serein, certes, mais j'avance petit bout par petit bout !

Depuis le 15 Janvier, qu'ai-je donc réalisé ?

J'ai revu la fin du chapitre 8, qui venait en début du chapitre 9 mais j'ai trouvé plus cohérent de mettre ses paragraphes avant. Je ne vous en dit pas plus, si vous aviez lu le chapitre 8, je ne peux que vous inviter à relire la fin, une surprise vous y attend !

J'ai également réussi à débloquer ce qui me posait problème pour avancer le chapitre 9. Ben oui, faire un discours pour essayer de convaincre quand on est mal à l'aise soi-même à l'oral, et devant un public, ce n'était pas le plus simple que j'ai eu à faire. Mais je me suis bien amusée ! Même si le fait d'imaginer les interactions et réactions des uns et des autres personnages m'a parfois mis plus de bâtons dans les roues qu'autre chose. J'ai dû revoir certains passages régulièrement. Et pourtant, ce n'est qu'un premier jet ! Quand j'y pense, ça me fait un peu peur pour l'avenir, quand je repasserai sur l'ensemble pour tout « parfaire » !

En parlant d'avenir…

Dans un premier temps, je vais faire un epub pour les premiers chapitres, c'est une demande de Phigger, un de mes fidèles lecteurs de la première heure, depuis un petit moment maintenant. Et oui, je ne t'ai pas oublié ! Merci de m'y avoir refait penser en commentaire d'ailleurs, je n'avais pas conscience que tu les attendais avec autant d'impatience !

Ah oui, et écrire un synopsis pour ce roman, un jour…

Je vous tiendrai bien évidemment au courant dans un prochain billet !

Pour lire l'intégralité des chapitres, ou reprendre votre lecture, n'hésitez pas à vous rendre sur cette page de mon carnet : https://carnet.lanebuleusedambre.fr/romans/urgence_abyssale/

Moi, Ambre : autrice mais surtout imposteuse

Rédigé par Ambre Nébuleuse 1 commentaire

Le titre de ce billet vous aura sûrement interpellé, c'était un peu le but. Je ne vais pas vous mentir plus longtemps : je soufre d'un assez fort syndrome de l'Imposteur.

Comment je vis mon syndrome ?

Assez difficilement, aussi bien professionnellement que personnellement, et même dans mes activités de loisir, comme quand je me glisse dans ma peau d'Ambre. Mais aujourd'hui, sur cet espace, je ne suis plus X, je suis Ambre.

Je suis une aspirante autrice amatrice qui se bat contre son petit démon noir, cette petite voix tapie dans l'ombre qui me murmure que je ne suis pas faite pour écrire, que je ne peux qu'échouer et perdre mon temps. La preuve c'est que je n'arrive pas toujours à mettre sur le papier ce que j'ai en tête, c'est donc bien que je ne suis pas faite pour ça !

Et si ce que j'écris était juste mauvais ? Et que ça n'intéresse de toute façon personne ? Ou au contraire, si ça plaît mais que j'ai une panne d'inspiration ou un blocage ? Est-ce que je ne risque pas de décevoir des gens ? Est-ce que je ne vais pas m'attirer des quolibets et autres moqueries ?

Toutes ces questions, elles me viennent par vague, et pas toujours au moment où je m'y attend le plus. Alors, forcément, c'est nocif, très nocif. Le moral est au plus bas. La productivité en prend un coup. La créativité est au point mort. Et rien n'avance. Et moins les choses avancent, et plus je culpabilise, et plus mon petit démon ricane dans son coin et continue de me piquer avec sa tige. C'est un cercle vicieux contre lequel il est difficile de se battre seul(e).

Comment je surmonte ce galopin ?

Avec le support de ma moitié et son soutien indéfectible quand elle voit que ça ne va pas, quand elle voit que je n'arrive pas à avancer alors que j'essaie, elle est toujours là pour me soutenir à sa façon.

Avec le soutien de mes amis aussi, même si c'est pour ma personne en dehors d'Ambre, ils me sont d'un soutien inespéré et inattendu. Très peu d'entre eux sont au courant de cette partie de ma vie, c'est un peu mon petit jardin secret, en grande partie à cause de ce chenapan. Ceux qui me connaissent sous ma véritable identité et parfois sous cette identité m'encouragent et me soutiennent, grâce à eux les moments sombres sont un peu plus gais et je peux avancer un peu.

Une phrase après l'autre. Un paragraphe par-ci, un paragraphe par-là. Un sourire sincère d'un ami ou de la personne que j'aime lorsque je parle des idées que j'ai en tête pour mes écrits, et voilà que l'affreux garnement s'en va bouder dans son coin, attendant patiemment de pouvoir ressortir, tel un diable surgissant de sa boîte. Mais pendant ce temps, j'ai gagné en confiance en moi. Et ses attaques passent plus vite sur ma psyché. Même si certains jours sont plus durs que d'autres.

Est-ce que j'envisage une thérapie ?

Je ne sais pas. C'est une idée qui m'a déjà traversé l'esprit, notamment dans mes moments de déprime hivernale. C'est un combat qui sera long et difficile à gagner, mais je sais que ce syndrome fait aussi que je suis celle que je suis aujourd'hui. Alors même s'il me fait du mal, peut-être que j'ai aussi un peu peur de me faire aider à l'exorciser complètement…

Peur de prendre la grosse tête. Peur de ne plus chercher à dépasser mes limites. Peur de préférer rester dans ma zone de confort. Parce que c'est aussi ça qui fait ma force, inconsciemment. Les gens qui me connaissent savent que je suis quelqu'un d'obstinée, pour ne pas dire têtue et butée. Aussi je vais sans doute pleurer dans mon coin, ronger mon frein pendant des jours, piquer une crise de nerfs, mais au bout d'un moment je vais revenir en disant : « C'est n'importe quoi ça ! Je peux faire au moins aussi bien, et même mieux ! ». Et réussir !

Alors oui, je suis une imposteuse, mais je grandis, je me soigne à l'imposture, et peut-être qu'un jour j'aurais suffisamment confiance en moi pour ne plus écouter cette petite voix comme un oiseau de mauvais augure, mais plutôt comme un signe d'encouragement à me dépasser.

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